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Depuis 2004, révélateur de ce qui vous anime !

Temps de lecture 9 minutes

Nous sommes beaucoup à considérer que la difficulté à se lever le matin est un des indicateurs de notre entrain, de notre motivation.

Alors on peut tenter des subterfuges pour y remédier comme se fixer des objectifs, avoir une augmentation, ou évoluer, changer de secteur d’activité mais cela ne fait pas toujours effet longtemps… Il faut remonter à l’origine du problème pour trouver des solutions durables, d’où le boom des réorientations de carrières.

Mais alors pourquoi ? Est –ce notre façon de nous orienter qui poserait problème ? Nous serions nous fait berner à un moment donné ?

Ceux qui ne s’intéressent pas de plus près à l’orientation oublient d’analyser un élément prépondérant et fondateur de la motivation, principalement au travail. Ce travail qui a des implications sur notre développement personnel, nous en avons tous conscience, personne ne doute du lien de causalité.

Je vais essayer de rendre le sujet instructif et amusant tout en restant sérieux, et que cette lecture vous permette d’en tirer un bénéfice certain, parce que sinon, on est tous très occupés.

Instructif, ce le sera certainement, puisque sur ce sujet, vous nagez dans la désinformation.

S’en amuser, c’est ambitieux, je suis presque sûr de ne pas y arriver, vous en jugerez !

Suis-je légitime pour vous parler de tout cela ? Je dirais au moins, un peu plus que la moyenne, je suis coach professionnel (Master de Psycho, Diplôme Universitaire de coaching professionnel), je m’intéresse et travaille depuis plus de 15 ans à aider mes clients petits et grands à choisir leur orientation intelligemment.

Alors qu’est-ce que l’orientation ?

D’emblée, vous remarquerez que lorsque l’on parle d’orientation, vous avez une idée précise en tête de ce à quoi cela correspond, tout en ayant à la fois vaguement conscience que cela peut aussi correspondre à beaucoup d’autres choses.

Faites le test ! Si vous avez quelqu’un à côté de vous, là tout de suite, arrêtez de lire un moment et demandez lui de vous dire ce que l’orientation signifie pour lui?

C’est typiquement le genre de notion qui paraît claire, mais qui ne l’est pas. C’est quand même embêtant vu l’enjeu.

Au delà de la définition, ce qui nous intéresse en premier lieu c’est quand même l’objectif de l’orientation. Objectif dépendant donc de l’individu : un travail.

Nous avons donc dans un premier temps deux aspects majeurs à aborder :

1)   Qu'est ce que s'orienter

2)   Quelle stratégie adopter pour y arriver intelligemment.

Alors d’accord, devoir s’attarder sur une signification c’est un peu barbant, mais tenez bon quelques lignes.

Nous allons prendre l’exemple de l’orientation pour les ados. Nous l’avons tous été.

Mettons nous un instant dans la peau d’un ado à l’aube de la troisième, de la première ou de la terminale à qui l’on ne parle, au lycée, que de choisir une voie. Dès lors, ce qu’est l’orientation n’est pas à remettre en cause ; il s’agit juste de choisir une voie.

Il va donc devoir faire un choix. Et cela ne va pas être aussi facile qu’au mcdo !

L'élève est assailli de conseils de toutes parts, quand il n'a pas été conditionné depuis longtemps par son entourage.

Certains, grâce à un égo et une personnalité affirmés ont su faire face et résister.

En tout cas, nous sommes tous conditionnés à penser l'orientation par les notes et en terme de voie. C’est la pierre angulaire de l’orientation dans notre système scolaire.

Mais où est le problème finalement ? Explorons d’un peu plus près la situation.

Nous avons d’un côté l’ado qui sait déjà ce qu’il veut faire, depuis longtemps, et y a pensé en long, en large et en travers. Celui là, nous le félicitons, nous lui souhaitons toute la réussite possible, mais il ne nous intéresse pas. Car même s’il s’est trompé, il est persuadé d’avoir fait le bon choix, et ne cherche pas, la plupart du temps, à y réfléchir.

C’est l’ado qui ne s’en sort pas qui nous intéresse, car il est dans une dynamique, consciente ou inconsciente, active ou passive, à trouver une solution. C’est donc grâce à lui qui nous allons pouvoir explorer la complexité de la situation.

Donc notre ado se retrouve avec un système de pensée totalement biaisé, sans savoir comment aborder la question, ni arme pour trouver des solutions.

Comme il a une vie bien remplie entre les devoirs, le sport, les sorties, les conflits parentaux et les histoires de cœur, ce n’est pas gagné. Le tout sur fond de hantise du chômage.

Parenthèse : Et finalement, le salarié est il si loin de tout ces tourments?

Il me faut bien ici mentionner Parcoursup, il faut désormais démontrer sa motivation de façon claire et avoir un véritable projet.

Donc si on résume la situation qui vient juste de se complexifier : L’élève est souvent orienté malgré lui dans une voie, à cause de ses notes, n’a pas trop le temps de s’intéresser à la question de son orientation et doit ensuite être motivé à travailler au quotidien, puis tenter de démontrer sa motivation pour Parcoursup, la conserver durant ses études professionnalisantes, y croire pour attraper un stage et enfin la redémontrer avec encore plus d’aplomb lors de son premier entretien d’embauche.

Enfin, si il arrive jusque là, puisqu’en France on tourne environ à 37% d’abandon en 1ère année post-bac.

Bref, pas facile d’être motivé à travailler ou à faire un choix, vous en conviendrez. Statistiquement, 50% (à la louche) de ceux qui liront ces lignes en conviendront puisqu’ils l’ont vécu.

Alors du coup, dans ce « con-texte », s'orienter, c'est quoi ? Et qu’est-ce que cela devrait être ? Est-ce plutôt choisir une école, une voie, un secteur ou bien choisir un métier, définir un plan de carrière? Quels sont les inconvénients ou avantages réels de ces différentes options ?

Concernant le deuxième aspect majeur que j'évoquais plus haut, lorsque traverse l’esprit de l'étudiant, l’idée de la tentative de considérer se mettre à réfléchir à son orientation, survient alors ce piège de la pensée qui généralement repousse ce sursaut de lucidité et de réalisme : la stratégie.

La stratégie pour définir la meilleure façon de prendre le problème pour être sûr de faire le bon choix.

Notre ado n’était déjà pas bien emballé par la situation et la charge mentale imposée mais alors si en plus il faut réfléchir à l’élaboration d’une stratégie, beaucoup à ce stade baissent les bras et se laissent couler.

Il reste quand même un choix inévitable à faire mais il n’a pas de réponse, cela semble compliqué, il passe à autre chose, la politique de l’autruche est plus simple, plus inquiet que lui se chargera bien du problème… Et comme il y a plus inquiet que lui, la stratégie est toute trouvée.

Et si la question de la stratégie à définir ne tue pas son entrain, la fraction de pensée lui faisant réaliser l’importance du choix à faire et de ses conséquences futures suffit généralement à le faire renoncer et à passer à quelque chose de bien plus amusant : sa partie de Fortnite.

Pour ceux que je viens de perdre, il s’agit d’un jeu vidéo.

A ce stade, c’est vraiment dur d’être motivé à bosser. Notre ado a de mauvais résultats et pas besoin d’être colombo pour identifier la coupable.

Du coup, que se passe t’il alors ? Le plus inquiet prend le problème en main.

Le parent se retrouve devant une pluralité d'options qui ne sont pas toujours très claires pour lui, avec ses propres objectifs d’aider son ado intelligemment :

  • Donner des conseils,
  • écouter les conseils du professeur principal ou de la conseillère d’orientation du lycée,
  • choisir une école au prochain salon de l'orientation,
  • faire en sorte qu’il se ferme le moins de portes possibles,
  • faire un bilan d'orientation,
  • faire appel à un coach,

etc...

(Je parle désormais du parent, puisque l’étudiant, nous l’avons perdu depuis sa partie de Fortnite.)

Comme il n’existe aucun guide des méthodes d’orientation, des différents services, de leur lexique spécifique, aucune description claire, aucun encadrement légal, aucune comparaison, ni analyse et que personne n’est là pour lui clarifier tout cela, le pauvre parent est donc lui aussi un peu perdu.

Pour lui, tout cela est vertigineusement nébuleux. D’ailleurs il ne faut pas lui jeter la pierre car même pour une bonne partie des « professionnels » du secteur c’est le cas également quand bien même ils seraient persuadés du contraire.

Bref, c’est une nouvelle fois bien mal parti. Il a 90% de chances de choisir une méthode, qui n’apportera pas de solutions, qui fatiguera et déprimera son ado, qui créera un conflit, qui sera couteuse en temps, en énergie et en confiance en soi, tout de suite ou plus tard, totalement ou en partie.

A quel service d’orientation va t’il s’adresser ? A qui faire confiance ? Qu’est ce qui marche le mieux ? Quel type d’aide son ado va t’il accepter ? Combien cela va encore coûter et pour quelle garantie de résultat ?

Depuis le début de votre lecture, vous devez sûrement vous dire qu’il y a beaucoup de question soulevées et peu de réponses pour le moment, vous avez raison, mais elles arrivent.

Il y a une image que j’aime bien : Les offres en orientation scolaire sont aussi complexes que les offres en téléphonie mobile. On croirait que tout est fait pour que vous ayez du mal à vous y retrouver et que vous ne puissiez pas comparer, en tout cas rapidement.

Au delà de la complexité des offres, et histoire de synthétiser car cela est évidemment plus complexe que cela. Je parlais juste avant des professionnels du secteur.

Bien sûr, ce que je vais dire n’engage que moi, mais je dirais que sur le panel d’intervenants, vous en avez environ 10% qui savent a peu près de quoi ils parlent et font certainement du bon boulot (après tout on à tous des jours sans), d’autres qui ont les compétences, mais appliquent une méthode en laquelle ils croient et qui ne marche pas, et d’autres encore, la très large majorité, non qualifiés, qui ne comprennent pas grand-chose aux tenants et aux aboutissants de ce qu’ils font, ni de ce qu'ils proposent, et à qui on ne devrait surtout pas confier un ado influençable en pleine construction.

C’est mon constat, tout personnel et subjectif, après 15 ans de veille concurrentielle.

Cela à donc des implications directes pour le parent, la complexité du travail d’élagage et de recherche qui l’attend ne s’arrête pas là. Il faut aussi qu’il arrive à dissocier le discours marketing qui passe bien et le professionnalisme, vu que certains répètent (ou copient-collent) ce qu’ils ont lu à droite à gauche, et qu’il faut être au fait des choses pour faire le rapprochement avec l’offre de service qui est proposée et réaliser que c’est tout bonnement contradictoire.

Bien sûr toutes les façons de s'orienter ne se valent pas, conseils de parents ou de professeurs, test d'orientation et bilan ou coaching d'orientation posent chacune des problèmes, certaines bien plus que d'autres. Le profil, voire même la personnalité des intervenants a une importance également car le feeling peut ne pas « passer » avec tout le monde.

Mais alors quoi faire devant tous ces problèmes ? Comment sortir son épingle du jeu ?

Est-ce important de répondre à toutes ces questions ?

C’est indispensable pour permettre une prise de conscience et remédier à l'échec post bac avec ses 43% d'erreurs d'orientation et leurs conséquences concrètes sur les étudiants. 43% c’est simplement abyssal.

Le parent aide, de bonne foi et avec les meilleures intentions du monde en fonction de ses croyances et certitudes, altérées par la désinformation ambiante qu’il croit pertinente.

L'élève s’oriente parfois sans prendre conscience des implications que cela peut avoir de choisir une voie plutôt qu'un métier, ni de choisir telle ou telle méthode pour faire son choix d'orientation. Il ne conçoit pas toujours l’impact que cela aura sur sa motivation et son développement personnel à travers son travail.

Il y a peu d’ados qui s’intéressent à la question de la motivation ou du développement personnel.

C’est à ce moment chers lecteurs que pour vous sauver de ce désarroi causé par toutes ces questions, les réponses arrivent. Là, maintenant, tout de suite. Et vous vous en doutez, c'est le moment ou je vais faire l'auto-promotion de la solution à tous ces problèmes.

Si vous êtes dans une situation similaire, souhaitez anticiper les problèmes ou simplement avoir une idée plus précise sur ces questions primordiales :

Je vous invite à télécharger mon livre qui est actuellement gratuit pour une durée limitée.

Cet ouvrage est il totalement exhaustif au sens le plus pur du terme ?

Non, je vous rassure tout de suite, il est question d’aller à l’essentiel et de répondre aux questions les plus pressantes des parents et étudiants en prenant en compte l’existant le plus représentatif. Parce que bon, on est tous très occupés.

Et puis il n’est pas question d’être le cobaye d’une méthode inédite.

Je le rappelle, on souhaite à tout prix éviter de se tromper, et les coûts annexes de tous types qui en résultent.

Cette analyse, se veut elle strictement scientifique ?

Bien sûr que non, et puis il faut que cela reste agréable à lire, mais attention, elle est quand même basée sur des faits, observables, réels, et présentés au fur et à mesure pour les besoins des démonstrations.

Je n’ose imaginer le travail nécessaire pour mettre en place des expériences sérieuses en orientation menées par des psychologues avec des variables contrôlables et un suivi sur 20 ans ou plus et ce sur un échantillon d'étudiants représentatif.

Sinon, je suppose que tous les experts des centres de recherches d’état sur l’orientation, l’Observatoire des politiques et des pratiques pour l’innovation en orientation (Oppio) et l’INETP / Cnam, l’institut national d’étude du travail et d’orientation professionnelle, dont je ne fais pas parti, auraient publié un guide à l’attention du public basé sur celles-ci.

Mais alors, à quoi pouvez-vous vous attendre dans cet ouvrage ?

A une analyse fine des méthodes d’orientation, de leurs limites et de leur intérêt pour que vous arrêtiez de vous faire berner par l’industrie de l’orientation en France, en se concentrant sur l’essentiel, parce que vous l’avez compris, ayant moi-même beaucoup de hobbies, je suis très soucieux de ne faire perdre son temps à personne.

Disponible sur Amazon

Traduit en Anglais et en Espagnol.

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