Skip to main content
Pour une fois, vous allez aimer être bousculé(e) !

Pourquoi mémoriser ses cours est un challenge ?

Plutôt que de resservir des connaissances en boucle, restons sur du concret. On part ici d’un constat simple, même ceux qui ont travaillé efficacement en faisant des fiches ou des cartes mentales ont oublié énormément de choses de ce qu’ils ont appris de la 6ᵉ à la Terminale. Cet article m'a été inspiré par la conférence de Carlos Tinoco à la HEP de Vaud en suisse pour un public de professeurs intitulée : "École et haut potentiel intellectuel, comprendre pour agir". Accédé sur Youtube le 08/03/2022. https://www.youtube.com/watch?v=7AjEyN9krRM

Oui, cet article a eu une longue gestation et c’est plus le fruit de la procrastination qu’autre chose.

Il y a un passage en particulier qui a notamment déclenché ma réflexion sur la question de la mémoire, à la fin de la conférence, lorsqu'il évoque ce qu’il reste de ce qui a été appris à l’école après quelques années et où il propose au public l'expérience suivante que je vais vous retranscrire : demandez aux élèves, scolaires et studieux et qui avaient de bonnes notes (donc ceux ayant aujourd’hui 35 à 40 ans, puisqu’il s’adresse à un public ayant visiblement la trentaine / quarantaine), prenez un chronomètre et demandez-leur de vous dire tout ce qu'ils savent du moyen âge, vous l'arrêterez quand ils auront fini.

Et il conclut : vous allez voir ce qui reste. Rien.

Il développe ensuite logiquement la notion de désir.

Bien sûr, nous ne faisons ici aucune découverte, nous avons tous constaté un jour que la plupart des cours jusqu’au bac n’étaient qu’un vague souvenir. Et que certains individus, notamment adepte du par cœur ou du travail de dernière minute, se souvenaient de moins de choses que les autres.

Le désir prend une part importante dans le processus de mémorisation, car il faut avoir envie, c’est impératif, mais je pense que cela met en jeu un processus plus complexe qu’il n’a pas réellement abordé, ce qui ne signifie aucunement qu’il ne l’a pas appréhendé lors de ses réflexions sur la mémorisation, simplement qu’il n’en a pas fait l’exposé.

Cela pose de mon point de vue deux questions essentielles, la première qu’il a abordée, lié au système d’apprentissage et de format des cours proposés par l’école, et des professeurs, qui, au-delà des personnalités, valeurs, convictions et singularité des histoires personnelles, etc. sont ou pas, dotés de qualités d’orateur ou d’enchantement requis pour transmettre avec passion et se trouvent contraints dans leur action qui s’inscrit dans un schéma de répétition normé, d’année en année, et le deuxième, qui porte sur ce qui entre en jeux dans la mémorisation et qui est primordial : l’émotion.

Ce qui imprime profondément une connaissance ou un souvenir, dans le cerveau, c’est l’émotion.

Les recherches en neurosciences et en psychologie cognitive soulignent souvent l'importance de l'émotion dans le processus de mémorisation et montrent une corrélation entre émotion et mémorisation. Ce sera l’objet d’un article dédié.

En attendant, ce qui explique la difficulté des élèves à mémoriser, c’est l’absence globale d’émotion à l’école lors des cours.

Vous souhaitez évaluer votre situation ?

© Coaching-etudiant.net. Tous droits réservés.

Article L122-4 du Code de la propriété intellectuelle : « Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur […] est illicite. Il en est de même pour la traduction, l’adaptation ou la transformation, l’arrangement ou la reproduction par un art ou un procédé quelconque. »

Adresses


  • 254 rue lecourbe
    75015 Paris
  • 23 avenue de coulaoun
    64200 Biarritz
  • 71 allée de terre vieille
    33160 St Médard en Jalles
  • 16 Pl. des Quinconces
    33000 Bordeaux

Téléphone :  06 73 17 66 67

Historique & Infos


Cabinet créé en 2004.
Site web et contenus refondus en 2012.
N° SIRET : 48990345000091

Mentions légales.